Jelena Dokic parle d’une photo de l’US Open qui cache une sombre vérité


Jelena Dokic, 40 ans, est passée sur Instagram pour révéler une sombre vérité tirée d’une de ses photos prises lors d’une conférence de presse de l’US Open. Dokic, demi-finaliste à Wimbledon en 2000, a été très ouverte sur les abus mentaux et physiques qu’elle a subis de la part de son père dans sa jeunesse.

Cette fois, Dokic a partagé une photo qui a été prise à l’US Open lorsqu’elle concourait en tant qu’adolescente de 17 ans. « J’ai choisi cette photo pour une raison précise. Jeune, 17 ans, dans une tempête médiatique, battue inconsciemment par mon père seulement quelques semaines plus tôt, essayant si fort de ne pas craquer lors de la conférence de presse.

Gérer les crises publiques et alcoolisées de mon père pendant que le monde me juge et que les médias font leurs gros titres. Quelques années auparavant, j’ai grandi dans la pauvreté, je n’avais pas de quoi manger, je n’avais pas de vêtements, j’ai été réfugiée deux fois, j’ai été victime de harcèlements, j’ai été isolée, j’ai été confrontée au racisme.

Quelques années plus tard, après la prise de cette photo, j’ai failli me suicider. Triste, cassée, seule, en proie à la douleur et profondément traumatisée. Cela a fait de moi ce que je suis aujourd’hui et j’en suis fière », a écrit Dokic sur Instagram.

Dokic veut aider d’autres filles et femmes dans sa même situation

Les abus physiques et mentaux ont eu un impact majeur sur la santé mentale de Dokic et ont conduit l’Australienne à lutter contre une dépression sévère et à avoir des pensées suicidaires.

Ces dernières années, Dokic s’est efforcée de souligner l’importance d’une bonne santé mentale. En partageant sa propre expérience, elle souhaite aider les autres qui pourraient endurer ce qu’elle a vécu dans sa jeunesse.

« Parlons ouvertement des vrais problèmes de ce monde, comme la santé mentale, la prévention du suicide, la violence domestique, les harcèlements et la maltraitance des enfants. Plus nous parviendrons à éliminer la honte et la stigmatisation qui y sont associées et plus nous pourrons avoir des conversations réelles et ouvertes, plus nous pourrons sauver de vies.

C’est pourquoi je me suis donné pour mission de parler et de partager mon histoire. Je me suis donné pour mission d’avoir une voix et de ne pas être réduite au silence, et d’essayer de faire la même chose pour les autres. Faisons-le ensemble, car le collectif nous rend tellement plus forts », a écrit Dokic.

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