cid: Sri Lanka: CID interroge quatre députés sur l’attaque contre des manifestants à Temple Trees, Gale Face


COLOMBO: L’équipe sri-lankaise d’officiers du Département des enquêtes criminelles (CID) a interrogé mercredi quatre députés, dont les anciens ministres Rohitha Abeygunawardena et CB Ratnayake, sur les violences près de Temple Trees et Galle Face Green à Colombo, ont rapporté les médias locaux.
L’équipe d’enquête est arrivée au complexe du Parlement mercredi matin avec la permission du Président d’enregistrer les déclarations des ministres. Auparavant, ils ont enregistré les déclarations de Sahan Pradeep et Sanjeewa Edirimanne.
L’équipe d’enquête a enregistré les déclarations des quatre députés à la suite d’un avis émis par le tribunal, a rapporté Colombo Page.
Une équipe d’officiers du CID s’est également rendue au Parlement mardi et a recueilli les déclarations de plusieurs députés.
Entre-temps, le procureur général a ordonné lundi à l’inspecteur général de la police (IGP) et à l’inspecteur général adjoint principal de la police (DIG) en charge du CID d’arrêter immédiatement et de présenter au tribunal 22 personnes, dont l’ancien ministre Johnston Fernando et le DIG Deshabandu. Tennakoon, dans le cadre de l’attaque contre les manifestants pacifiques à Maina Go Gama devant les Temple Trees et Gota Go Gama à Galle Face green à Colombo le 9 mai, a rapporté Colombo Page.
Plus de 100 manifestants ont été blessés sur le site de protestation de Galle Face lors de violents affrontements entraînant un couvre-feu national avec l’ordre des trois forces du pays de tirer à vue sur tous ceux qui pillent les biens publics ou causent des dommages personnels le 12 mai.
Le Sri Lanka fait face à sa pire crise économique depuis l’indépendance avec des pénuries de nourriture et de carburant, une flambée des prix et des coupures d’électricité affectant un grand nombre de citoyens, entraînant des protestations massives contre la gestion de la situation par le gouvernement.
La récession est attribuée aux pénuries de devises causées par une baisse du tourisme pendant la pandémie de COVID-19, ainsi qu’à des politiques économiques imprudentes, comme la décision du gouvernement l’année dernière d’interdire les engrais chimiques dans le but de rendre l’agriculture sri-lankaise « à 100 % ». biologique ».
Au milieu de la crise politique et économique, le chef de l’opposition Sajith Premadasa qui avait auparavant exigé la démission du président Gotabaya Rajapaksa avant d’assumer le poste de Premier ministre, a écrit une lettre ouverte au président qu’il est prêt à assumer le poste de Premier ministre du Sri Lanka si Gotabaya Rajapaksa démissionne dans un délai stipulé après l’entrée en fonction de Premadasa.



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