Wenger détaille son projet d’une Coupe du Monde tous les deux ans


L’entraineur français Arsène Wenger a animé ce jeudi une conférence de presse dans laquelle il a évoqué son projet d’un Mondial tous les deux ans.

Arsène Wenger persiste et signe ! L’entraineur français qui essaye de révolutionner le monde du football a pris la parole ce jeudi. A Doha et devant une assistance fournie, il a présenté son projet d’une Coupe du Monde tous les deux ans, celui qu’il tente de mettre en place à partir de 2025 et qui suscite actuellement beaucoup de controverses.

Wenger convaincu d’apporter des solutions et non des problèmes

Même s’il l’avait déjà fait à travers des interviews données à des médias, l’ancien manager d’Arsenal a tenu à présenter cette idée de manière très détaillée, pour convaincre son auditoire et aussi tous les fans du football de sa faisabilité. Et, il s’est aussi évertué à répondre à toutes les interrogations que les observateurs se posent, tout en apportant les garanties nécessaires quant à la réussite de cette révolution.

Wenger a attaqué son plaidoyer en insistant sur le souci qu’il y a d’alléger le calendrier actuel. « Notre mission est de planifier, mettre en place les compétitions de demain et d’améliorer le football mondial », a-t-il commencé par lâcher, avant de mettre en avant ses trois principales motivations : « moins de déplacements pour les joueurs », « du repos pour les joueurs » et « plus de matchs à enjeu et de qualité » pour « donner ce que demandent les supporters ».

Le Français a ensuite apporté la preuve de ce qu’il avançait à travers des explications détaillées sur les possibilités sur lesquelles il travaille : « L’option n°1, serait d’avoir du football de club entre août et septembre, puis que le mois d’octobre soit complètement pour les équipes nationales. Ensuite, les joueurs seraient dédiés aux clubs jusqu’à la fin de saison. Puis compétition continentale en juin. L’option n°2: deux trêves internationales, une au mois d’octobre, une au mois de mars ».

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Le Brésilien Ronaldo appuie son projet

Le technicien alsacien a enchéri en indiquant qu’une rupture avec le passé est inévitable car il est important de s’adapter à l’époque actuelle. Il a aussi jugé le calendrier actuel comme étant totalement désuet : « Il est vraiment trop vieux, passé de mode. En septembre, il y a une première trêve. En octobre, une deuxième. En novembre, une troisième. Ensuite, il y a soit une trêve hivernale ou les championnats continuent. Puis il y a une nouvelle trêve en mars. Et au mois de juin, il y en a une cinquième (…) Nous voulons garder le ratio de 80% de matchs avec les clubs, 20% avec les sélections. Mais nous voulons le rendre plus efficace au niveau organisationnel ». Un argument qui a trouvé écho ensuite chez Ronaldo. L’un des meilleurs attaquants de l’histoire a abondé dans le même sens en déclarant : « J’aurais pu passer huit ans sans jouer de Coupe du monde, une compétition qui a une signification énorme pour moi. Avoir la compétition la plus importante tous les deux ans, ce serait spectaculaire, vraiment. Lors d’un dîner avec les amis, collègues et participants, on a discuté de l’importance qu’a eue la Coupe du mond en Russie, et ce temps qui est déjà passé depuis. Cette compétition nous manque à tous. Le monde entier s’arrête pour regarder ».

Les opposants les plus fermes à cette idée d’un Mondial tous les deux sont évidemment les clubs. Eux ne voient aucun intérêt à ce que leurs habitudes soient chamboulées. Wenger leur a assuré que c’était pourtant le cas : « Il y aura moins de trêves, moins de stop & go, plus d’opportunités pour se développer, plus de chances de participer et organiser une Coupe du monde, un intérêt pour investir dans des programme de jeunesse ».

Wenger et la FIFA ouverts au dialogue

Et à ceux qui reprochent à lui et à la FIFA de vouloir imposer leur réflexion et changer la face du football mondial sans consulter personne, il avait aussi préparé sa réponse : « On m’a demandé comment améliorer le calendrier, répond le Français. Une des choses est d’organiser de meilleures compétitions. (…) Si les gens ont de meilleures idées, je suis ouvert au dialogue. J’essaie de trouver des solutions pour rendre le football meilleur. C’est mon objectif, et aucun autre. Je suis dans ce voyage pour essayer de convaincre les gens. Bien sûr que je vais respecter les décisions de la famille du football, des décideurs ».

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