André Dussollier, l’Arlequin masqué


CINÉMA – L’acteur fétiche de tant de réalisateurs français évoque son dernier film, Tout s’est bien passé, où il incarne avec une profondeur époustouflante André Bernheim, ce collectionneur et homme d’affaires français, qui s’est donné volontairement la mort en 2009.

Il est arrivé sur le ponton de la plage de l’Hôtel Martinez avec ses lunettes de soleil Persol. Les mêmes que celles portées par Steve McQueen
dans L’Affaire Thomas Crown. André Dussollier est tout sourire. À Cannes, l’acteur de 75 printemps se sent un peu comme un vacancier en goguette. Il culpabilise, se demande comment vont se mélanger ces deux mondes opposés que sont les juillettistes venus pour se baigner avec le petit milieu du cinéma ayant débarqué avec armes et bagages pour célébrer un festival qui se tient habituellement au mois de mai.

Sur la Croisette, l’acteur fétiche d’Alain Resnais et de tant d’autres réalisateurs français est venu défendre Tout s’est bien passé, où il incarne avec une profondeur époustouflante André Bernheim, ce collectionneur et homme d’affaires français, qui s’est donné volontairement la mort en 2009 après un AVC. Ce fait divers relaté par le magnifique livre de sa fille Emmanuèle Bernheim est désormais adapté au cinéma par François Ozon, avec Sophie Marceau.

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