«La rumeur cannoise est irremplaçable pour créer de la légende»


Dans la foulée de l’annonce de la sélection, le délégué général du festival de Cannes revient sur cette édition particulière, entre abondance de films et pass sanitaire du 6 au 17 juillet.

LE FIGARO.- Du fait de l’annulation du festival en 2020, la sélection 2021 s’est faite sur un temps assez long et comprend plus de films. Cette édition est-elle moins sélective ?

Thierry FRÉMAUX.- Non. On a vu beaucoup de films. Je ne sais pas si les réalisateurs ont eu plus de temps pour écrire et tourner. Chez les Français, l’explication est assez simple. Cannes n’a pas eu lieu l’an dernier, les tournages ne se sont pas arrêtés et il n’y a pas eu d’autres festivals. Bac Nord et Aline étaient disponibles. Cannes veut s’inscrire dans la réouverture des salles et la relance du cinéma, bien sûr, mais pas au mépris des règles de sélection.

L’absence de certains territoires est-elle due au Covid ? Il n’y a pas de films sud-américains ni coréens en compétition…

Peut-être. On a pourtant vu de très belles choses venues du Brésil, l’un des pays les plus impactés par le virus. Les Argentins n’étaient pas au travail. Les Chiliens, non plus. Le Mexicain Alejandro Gonzalez Inarritu est en train

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