Le prince Andrew accusé d’abus sexuels : 7 millions de dollars pour passer au détecteur de mensonge…


La place privilégiée du prince Andrew aux obsèques de son père le prince Philip n’est pas passée inaperçue samedi à Windsor… Il faut dire que cela faisait de longs mois que le duc d’York faisait profil bas, après s’être officiellement retiré de la vie publique en novembre 2019, suite au scandale provoqué par son amitié avec le prédateur sexuel Jeffrey Epstein. Puisque des accusations d’agressions sexuelles sur mineur continuent de peser sur le fils de la reine Elizabeth, un journaliste américain lui propose de se soumettre à un détecteur de mensonge en public… contre 7 millions de dollars (environ 5,8 millions d’euros).

Comme l’a rapporté Page Six le 18 avril 2021, soit au lendemain des funérailles du prince Philip, le journaliste Ian Halperin propose au prince Andrew « de se blanchir de tout soupçon en acceptant un test polygraphique avec un examinateur de renommée mondiale » : « Je donne à Andrew une chance de rétablir son nom (…). S’il réussit, mon groupe d’investissement lui donnera 5 millions de livres« , a expliqué le journaliste, qui précise faire partie d’un groupe d’investissement global déterminé a « arrêter le traffic sexuel d’enfant« . Ian Halperin fait là référence au témoignage de l’Américaine Virginia Giuffre, qui affirme avoir été emmenée au Royaume-Uni par Jeffrey Epstein lorsqu’elle avait 17 ans (en 2001) pour qu’elle ait des rapports sexuels avec le prince Andrew.

Dans son dernier livre intitulé Controversy: Sex, Lies and Dirty Money By The World’s Powerful Elite [que l’on pourrait traduire par Controverse : sexe, mensonges et argent sale par la puissante élite mondiale], Ian Halperin affirme que le prince Andrew était un « sex addict » en se basant sur les témoignages de plusieurs femmes anonymes qui auraient eu des relations avec le duc d’York après avoir été mis en contact par Jeffrey Epstein.

De son côté, le père des princesses Eugenie et Beatrice a fermement nié les accusations d’agressions sexuelles sur mineur lors d’une interview maladroite accordée à la BBC en novembre 2019. Suite à cet entretien, qui a précipité son départ de la vie publique, le prince Andrew avait affirmé dans un communiqué qu’il se tenait « prêt à coopérer avec les autorités compétentes pour les besoins de l’enquête, si nécessaire ». En janvier 2020, le procureur de Manhattan a affirmé qu’en dépit des demandes du FBI et des agents fédéraux de New York, « le prince Andrew n’a fourni aucune coopération ». On l’imagine mal accepter de se prêter à un détecteur de mensonges en public contre quelques millions…

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