Toulouse – Garande : « Ce n’est pas la Coupe de France »


L’entraîneur toulousain a eu une pensée pour les clubs amateurs qui vivent une saison très difficile après la qualification du TFC à Aubagne.

Vendredi soir, Toulouse s’est qualifié pour les huitièmes de finale de la Coupe de France en s’imposant sur la pelouse d’Aubagne (0-2). Un succès face à un club amateur qui, comme tous les autres, vit une saison extrêmement difficile avec l’arrêt des championnats depuis le mois d’octobre. 

« La Coupe est une aventure qui commence difficilement en général, dans des conditions compliquées, vous passez aux penalties, un tour, deux tours, trois tours, ça se transforme en épopée et vous finissez au Stade de France. En Championnat, on a un objectif affiché (la montée en L1), on est dans les clous, il reste dix journées », a rejoué Patrice Garande après le coup de sifflet final, avant d’avoir un pensée pour ces clubs amateurs.

« Après, cette Coupe, avec les conditions sanitaires… J’ai dit à l’entraîneur d’Aubagne (Eric Rech) : ‘J’aurais voulu vous souhaiter un gros merde pour la suite en Championnat’. Mais ça va s’arrêter pour eux. Leur dernier match de National 2 est fin octobre, ils sont qualifiés en Coupe, ils ne jouent pas pendant quatre mois, on leur dit que la Coupe reprenait, mais vous devez vous entraîner la journée à cause du couvre-feu.

« J’ai une pensée et de la peine pour tous les entraîneurs et les éducateurs des clubs amateurs. Dans ce sens-là, ce n’est pas vraiment la Coupe de France. Vous allez voir, à l’arrivée, il n’y aura plus que des clubs pros. C’est comme une Coupe de la Ligue, mais pas avec les mêmes retombées financières…

« Aurait-on pu faire autrement ? Je n’en sais rien. Mais je pense à eux, car tous les professionnels sont passés par des clubs amateurs. »

L’entraîneur de l’actuel troisième de Ligue 2 a tout de même évoqué la prestation de ses hommes, qui devront attendre ce lundi soir pour connaître leur adversaire au prochain tour.

« On a analysé sérieusement cette équipe d’Aubagne, qui a essayé de jouer. L’objectif était de se qualifier, cela m’a permis aussi d’intégrer certains jeunes dans le groupe », a-t-il apprécié.

« On est dans la lignée de ce qu’on avait réalisé à Niort ou à Bordeaux en Coupe, avec une équipe différente, tout en essayant de garder un état d’esprit particulier, une identité particulière. Je fais la distinction entre ce qu’il se passe en Championnat et en Coupe, aujourd’hui, pour le club, il y a deux aventures.

« Ce qui me plaît, c’est que la Coupe de France permet de garder tout le monde sous pression. Après, nous, on ne peut pas faire de la Coupe un objectif, le Paris-SG peut dire ‘On veut gagner le Championnat et la Coupe’, pas nous. »

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