Thierry Frémaux, tapis rouge et tatami jaune


Dans un récit d’enfance et d’adolescence très réussi, le délégué général du Festival de Cannes dévoile et décrit ses trois piliers de la sagesse: le judo, Lyon et le cinéma.

Quand Philippe Labro publia son récit poignant Tomber sept fois, se relever huit, Thierry Frémaux a dû sourire. Ceinture noire de judo, il a vécu cette expérience physique quelques milliers de fois sur les tatamis de la banlieue lyonnaise avant de l’enseigner lui-même… La chute – qui l’ignore? – est un des mouvements de base de ce sport qui est plus que du sport: une école de vie.

Ce titre de livre fut-il néanmoins le déclic qui a poussé le délégué général du Festival de Cannes à se raconter à travers un récit où il est moins question de palmes, de Lumière(s), de critiques et de pellicule que de dan, de matte, de tachi-waza, de dojo, de kimono blanc bien repassé, de ceintures colorées et de «contre-attaque de l’hirondelle» (on se croirait quand même un peu dans Kill Bill…)? En vérité, non. Comme tout bon Lyonnais qui se respecte, la décision de raconter ses années de jeunesse qui firent de lui ce qu’il est a été prise par Thierry Frémaux, esprit droit et gaucher ni contrarié ni contrariant,

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