pour ne pas paraître démodés, les sponsors de Mourir peut attendre veulent retourner des scènes


La crise sanitaire bouscule aussi le placement de produits. De report en report du film, les marques, qui ont investi en 2019 dans la dernière mission de Daniel Craig, pensent désormais que leur investissement pourrait être frappé d’obsolescence.

Au royaume de James Bond, seuls les diamants sont éternels… Visiblement angoissés par le quatrième report de Mourir peut attendre les marques, qui avaient parié sur les exploits au box-office de la très attendue dernière prestation de Daniel Craig dans le smoking de 007, pourraient bien être contrariées vis-à-vis de leurs placements de produits.

Près de deux ans après la sortie initiale prévue en 2019, certains aperçus dans les scènes dirigées par Cary Fukunaga, seront bientôt frappés d’obsolescence. Ou, pire, auront disparu à tout jamais des rayons et des vitrines où le chaland, alléché, aurait pu les acheter.

Ce n’est plus un secret pour personne, depuis des décennies Eon Productions finance une partie importante d’un tournage -, qui ne coûte pas loin de 250 millions d’euros -, en plaçant adroitement, ici ou là, des marques de voitures, de montre, de parfums, d’ordinateurs ou de téléphonie mobile… etc.

James Bond soumis au marketing des marques ?

Ces investissements, réglés en échange marchandise ou en cash, sont soumis comme les scénarios des missions bondiennes à des règles strictes, régies en l’occurrence par des stratégies marketing aussi subtiles et machiavéliques que les plans du MI6, le service d’espionnage où officie le beau James.

Au fil des temps, la saga James Bond est devenue une franchise, terme ambigu qui signifiait à la fois saga et vitrine publicitaire. Il n’est pas nécessaire de travailler pour le Spectre pour savoir que des marques aussi célèbres que Nokia, Omega, Bollinger et Adidas ont fourni à 007 des instruments et autres objets dernier cri pour réussir à bien sa mission. Car que serait un 007, sans le portable dernier cri, la montre la plus sophistiquée, le champagne le plus prestigieux et la tenue de sport la plus seyante ? Pas grand-chose estime, désormais en cœur les sponsors du film, qui verraient d’un bon œil qu’on retourne certaines scènes. De peur de voir leur produit mourir d’avoir trop attendu…

Extrait de Mourir peut attendre de Cary Fukunaga, avec Daniel Craig…

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