Christoph et Julian Prégardien, ténors de père en fils


Les deux solistes allemands se produisaient le 26 janvier avec l’Orchestre de Chambre de Paris dans un spectacle chorégraphié autour des lieder de Schubert, à revoir sur le site de la Philharmonie. Rencontre avec deux chanteurs complices.

D’un geste énergique, Lars Vogt fait pétarader tout l’orchestre sur les premiers accords des Créatures de Prométhée. À jardin, le danseur et chorégraphe Thierry Thieû Niang dessine de grands cercles de lumière avec la paume de sa main. Bientôt rejoint, à cour, par son propre filleul, Jonas Dô Hûu, danseur lui aussi. Dans la pénombre de la Salle des concerts de la Cité de la musique, deux silhouettes se font face. Observant la scène, impassibles. Ces silhouettes, ce sont celles d’un père et de son fils. Ensemble, ils s’apprêtent à faire un long voyage. Celui qui les mènera vers les paysages hantés des lieder de Schubert. Ils en connaissent chaque sentier solitaire par cœur. L’un comme l’autre, les Prégardien sont de fervents adorateurs du dieu du lied. Christoph, le père, lui a consacré au fil de sa longue carrière une quinzaine d’enregistrements.

À 36 ans, Julian, le fils, de vingt-huit ans plus jeune, marche déjà sur ses traces. Son Voyage d’hiver orchestré par Zender, il y a deux ans chez

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