À leur procès, Dreyfus et Zola croqués sur le vif


Sous le crayon de Maurice Feuillet, une cinquantaine de dessins d’audience sont vendus chez Ivoire, à Nantes, le 8 décembre.

Depuis la loi du 6 décembre 1954, l’interdiction de prendre des photographies en cours d’audience a rendu plus nécessaire que jamais la présence des dessinateurs dans les prétoires. Aujourd’hui, leurs esquisses sont généralement les seules images diffusées tout au long des débats, comme celles du procès en ce moment des attentats de janvier 2015 contre Charlie Hebdo. Autrefois, elles étaient monnaie courante avec Honoré Daumier, Jean-Louis Forain et bien d’autres qui ont choisi, au-delà de l’aspect documentaire, la voie de la caricature pour alimenter en illustrations les journaux de l’époque. Et le spectacle n’a guère changé entre hier et aujourd’hui.

Provenant directement de la descendance de l’artiste, ces dessins immortalisent un moment clé de notre histoire

Louis de Bayser, expert de la vente

C’est ainsi que Maurice Feuillet (1873-1968) fit carrière dans le domaine. Plusieurs journaux font appel à lui, notamment L’Univers illustré à Paris et le Daily Graphic à Londres. Il est alors chargé d’illustrer les grandes affaires françaises qui passionnent l’opinion. L’ensemble de dessins, vendu le 8 décembre chez Ivoire à Rennes, en propose

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