Les villas d’Houlgate recto verso


Au festival «Les femmes s’exposent», Daisy Reillet se démarque nettement.

Villa Erwoom par Daisy Reillet.
Villa Erwoom par Daisy Reillet. Daisy Reillet

Voilà plus de dix ans qu’elle est passée à la photo. Mais de sa formation d’architecte, Daisy Reillet, 46 ans, a gardé une fascination pour les fenêtres. Ce qui se passe derrière elles, ce qu’elles laissent paraître de l’intimité vers l’extérieur et que répète la peinture d’Edward Hopper. À la faveur d’une précédente édition du festival «Les Femmes s’exposent», à Houlgate, en Normandie, elle avait planté son studio de selfies sur la plage: elle y photographiait ses hôtes depuis un miroir sans tain.

Son œil d’architecte s’est laissé prendre par les grandes villas construites à la fin du XIXe siècle et rythmées de bow-windows surlignés par un décor pris dans la brique. La photographe a conçu l’idée de leur consacrer une exposition recto verso. Recto: les bow-windows vus depuis la rue. Verso, les gens tels qu’ils les occupent, pris à regarder la mer, le ciel, le jardin, ou à siroter un thé. Les deux boîtiers photos sont déclenchés simultanément, l’un souvent tenu au bout d’une perche à 3 mètres

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