Le Havre célèbre la fée électricité


Au XIXe siècle, métamorphosée par la lumière artificielle, la ville ne se couche plus. Un défi nouveau pour les artistes, raconté au MuMa dans une exposition… éclairante!

Le Louvre et le Pont-Neuf, la nuit, éventail, de Maximilien Luce, vers 1890-1892.
Le Louvre et le Pont-Neuf, la nuit, éventail, de Maximilien Luce, vers 1890-1892. © RMN – Gérard Blot

Sans le halo blafard du réverbère ou l’éclat blanc de la lampe à arc, Céline aurait-il pu entreprendre son Voyage au bout de la nuit? Et Richard Bohringer s’exclamer C’est beau une ville la nuit? Tous les insomniaques seraient aveugles et tous les noctambules bien frustrés sans l’éclairage artificiel.

Au Havre, 170 œuvres les rassurent. Se trouvent réunis au Musée d’art moderne André Malraux, dans le cadre de la quatrième édition du festival «Normandie impressionniste», des photographies anciennes, dont la série des lampadaires, candélabres et becs de gaz parisiens réalisée par Charles Marville vers 1865 ; des films, quelques sculptures, des dessins, des gravures tels les merveilleux travaux de Félix Buhot. Et surtout des peintures. Elles sont signées Monet, Pissarro, Vallotton, Toulouse-Lautrec, Steinlen, Bonnard ou Sonia Delaunay, laquelle, avec Prismes électriques de 1914 boucle ce riche parcours. Elles émanent également d’étrangers moins connus. Elles ont pour premier mérite de raviver

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