en attendant la fin du monde


La satire féroce d’une société déboussolée ressemblant beaucoup à la nôtre.

Par Christian Authier

Avec Dernier été, Franz-Olivier Giesbert fait feu sur la bien-pensance totalitaire.
Avec Dernier été, Franz-Olivier Giesbert fait feu sur la bien-pensance totalitaire. Francesca Mantovani/©MANTOVANI ©Gallimard/Opale

L’an 2030, la canicule cause des dizaines de milliers de victimes quotidiennement sur la planète. À côté de cela, le Covid-30 fait figure de grippette. Il est cependant interdit de s’embrasser. En France, sur fond de guerre civile larvée et sous l’égide du Parti unique du Bien, le pouvoir traque les esprits déviants et la Commission Busnel met les écrivains sulfureux à l’index: Aragon, Bernanos, Céline, Handke, Finkielkraut, Houellebecq, Muray… À Marseille, Antoine Bradsock, écrivain et ancien notable du monde médiatico-politique, observe le chaos d’un œil goguenard. L’octogénaire, rongé par la maladie, qui s’est beaucoup compromis au lieu de fuir son pays en déliquescence, n’attend rien de son dernier été à moins que la belle Diane ne lui offre une dernière histoire d’amour…

Feu sur le quartier général

Avec son nouveau roman, Franz-Olivier Giesbert fait feu sur le quartier général. Aucun des grégarismes et des jobardises de l’époque ne lui échappe. Dans ce futur proche, les chansons de Michael Jackson et les films

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 51% à
découvrir.

.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*