TÉHÉRAN : les candidats ont commencé à faire campagne pour Élections législatives iraniennesce qui est le premier depuis répression violente sur le manifestations à l'échelle nationale en 2022. Ces manifestations ont été déclenchées par la mort de Mahsa Amini, un jeune de 22 ans décédé en garde à vue. L'élection verra 15 200 candidats se disputer un mandat de quatre ans dans une chambre de 290 sièges, qui est sous le contrôle de les extrémistes au cours des deux dernières décennies. Il s’agit d’un nombre record de candidats, plus du double du nombre lors des élections précédentes de 2020, qui avaient enregistré le taux de participation le plus faible depuis 1979.
Amini a été arrêté par la police des mœurs iranienne pour avoir prétendument violé la loi stricte du pays sur le port du foulard. Sa mort a déclenché des manifestations, les manifestants appelant au renversement des dirigeants religieux iraniens. La répression qui a suivi a entraîné la mort de plus de 500 personnes et l'arrestation de près de 20 000 personnes, selon des militants des droits humains.
Le Conseil des gardiens, un organe religieux chargé de superviser les élections, a approuvé les 15 200 candidats et transmis leurs noms au ministère de l'Intérieur pour les prochaines élections. La moitié des membres du Conseil sont directement nommés par le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei. Il y a notamment 1 713 femmes parmi les candidats, soit plus du double du nombre enregistré lors des élections précédentes.
Les élections sont prévues pour le 1er mars et le parlement nouvellement élu se réunira fin mai. Mohammad Bagher Qalibaf, l'actuel président du Parlement, se présentera aux élections depuis sa ville natale, ce qui laisse présager un déclin de sa popularité. Qalibaf a été critiqué pour avoir ignoré les droits des autres membres du Parlement et fermé les yeux sur la corruption au cours de son mandat de maire de Téhéran.
Pendant ce temps, le président Ebrahim Raisi, qui est membre sortant de l'Assemblée, cherchera à être réélu dans une circonscription isolée de la province du Khorasan du Sud. Il affrontera un clerc relativement inconnu. De plus, il y aura une élection simultanée pour l'Assemblée des experts, qui compte 88 sièges, où 144 religieux seront en compétition. Cette assemblée sert d'organe consultatif au guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, et est chargée de choisir son successeur.
Amini a été arrêté par la police des mœurs iranienne pour avoir prétendument violé la loi stricte du pays sur le port du foulard. Sa mort a déclenché des manifestations, les manifestants appelant au renversement des dirigeants religieux iraniens. La répression qui a suivi a entraîné la mort de plus de 500 personnes et l'arrestation de près de 20 000 personnes, selon des militants des droits humains.
Le Conseil des gardiens, un organe religieux chargé de superviser les élections, a approuvé les 15 200 candidats et transmis leurs noms au ministère de l'Intérieur pour les prochaines élections. La moitié des membres du Conseil sont directement nommés par le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei. Il y a notamment 1 713 femmes parmi les candidats, soit plus du double du nombre enregistré lors des élections précédentes.
Les élections sont prévues pour le 1er mars et le parlement nouvellement élu se réunira fin mai. Mohammad Bagher Qalibaf, l'actuel président du Parlement, se présentera aux élections depuis sa ville natale, ce qui laisse présager un déclin de sa popularité. Qalibaf a été critiqué pour avoir ignoré les droits des autres membres du Parlement et fermé les yeux sur la corruption au cours de son mandat de maire de Téhéran.
Pendant ce temps, le président Ebrahim Raisi, qui est membre sortant de l'Assemblée, cherchera à être réélu dans une circonscription isolée de la province du Khorasan du Sud. Il affrontera un clerc relativement inconnu. De plus, il y aura une élection simultanée pour l'Assemblée des experts, qui compte 88 sièges, où 144 religieux seront en compétition. Cette assemblée sert d'organe consultatif au guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, et est chargée de choisir son successeur.