Imran Khan et Shah Mahmood Qureshi coupables dans une affaire de chiffrement : FIA


ISLAMABAD : La principale agence d’enquête du Pakistan a déclaré samedi l’ancien Premier ministre Imran Khan et l’ancien ministre des Affaires étrangères Shah Mahmood Qureshi coupables dans une affaire liée à la divulgation présumée de secrets d’État, communément connue sous le nom d’affaire du chiffrement.
L’Agence fédérale d’enquête (FIA) a soumis l’acte d’accusation contre Khan, le président du parti Tehreek-e-Insaf (PTI) et son adjoint Qureshi, tous deux actuellement détenus en détention provisoire, à un tribunal spécial créé dans le cadre du secret officiel. Agir, a rapporté le site Internet Pakistan Observer.
Khan, 70 ans, a été arrêté le mois dernier après qu’une plainte ait été déposée contre lui pour avoir prétendument violé la loi sur les secrets officiels en divulguant un câble diplomatique secret (chiffre) envoyé par l’ambassade du pays à Washington l’année dernière en mars.
La FIA a demandé au tribunal d’ouvrir le procès des dirigeants du PTI et de les condamner conformément à la loi, a-t-elle indiqué.
Qureshi, 75 ans, est le vice-président du PTI. L’ancien secrétaire général du PTI Asad Umar n’a pas été nommé sur la liste des accusés de la FIA, tandis que l’ancien secrétaire principal Azam Khan a été présenté comme un témoin fort de la FIA contre Imran Khan, a rapporté GeoTV, une chaîne d’information de premier plan, et a ajouté : Challan porte également la déclaration d’Azam Khan enregistrée sous les sections 161 et 164.
La FIA a également joint la transcription des discours de Khan et Qureshi prononcés le 27 mars.
Le Pakistan Observer a également rapporté que la FIA avait soumis une liste de 28 témoins ainsi que l’acte d’accusation au tribunal. Les noms du ministre des Affaires étrangères Asad Majid, de l’ancien ministre des Affaires étrangères Sohail Mahmood et du secrétaire aux Affaires étrangères Faisal Niaz Tirmizi sont inclus dans la liste des témoins, a-t-il indiqué.
Plus tôt le 26 septembre, c’était la troisième fois que Khan était envoyé en prison en détention provisoire. Sa détention judiciaire a été initialement prolongée jusqu’au 13 septembre, puis de nouveau jusqu’au 26 septembre, tout comme celle de Qureshi.
Le même jour, Khan a été transféré de la prison d’Attock à la prison d’Adiala à Rawalpindi, un jour après que la Haute Cour d’Islamabad a ordonné aux autorités de le transférer dans la prison de haute sécurité.
Par ailleurs, une équipe d’enquête commune a soumis jeudi des actes d’accusation qui ont informé un tribunal antiterroriste de la capitale que l’ancien Premier ministre emprisonné et plusieurs autres hauts dirigeants de son parti étaient directement impliqués dans l’orchestration des violences antigouvernementales sans précédent du 9 mai.
Un grand nombre de militants du PTI ont attaqué des installations militaires, des véhicules de police et d’autres propriétés publiques et privées à Lahore, selon les cas enregistrés auprès de la police. Le vandalisme à la maison du commandant du corps de Lahore (Jinnah House), à ​​la tour Askari et au poste de police de Shadman ont été quelques-uns des incidents majeurs au cours des violences.



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