Naomi Osaka a choqué le monde du tennis à Roland Garros 2021 lorsqu’elle a décidé de ne pas assister à la conférence de presse en raison de sa santé mentale, et qu’elle n’était donc pas prête à affronter les questions des journalistes.
« Les organisateurs ignorent la santé mentale des athlètes », a-t-elle déclaré dans une interview avant le tournoi pour justifier sa décision. Après cette période, la Japonaise avait décidé de faire une pause pour recharger les batteries en raison du fait qu’elle avait souffert de dépression et de crises de panique après avoir remporté son premier Chelem.
La saison 2022 de la Japonaise a donc été loin des interviews et des projecteurs et la joueuse de tennis a partiellement remonté la pente du classement jusqu’à la 42e position. Naomi Osaka, après une longue période, est de retour pour parler et l’a fait dans l’émission The Late Show with Stephen Colbert.
Elle a déclaré : « J’ai senti que c’était nécessaire de parler de ma santé mentale, mais sur le moment je me suis sentie un peu gênée parce qu’en tant qu’athlète on vous dit d’être forte et de tout surmonter, mais je pense que j’ai appris qu’il vaut mieux se ressaisir et adapter les sensations que l’on a à ce moment-là pour pouvoir revenir plus forte.
Je n’aurais pas pu souhaiter autre chose car j’ai beaucoup appris pendant cette période. »
Le décès de Kobe Bryant a affecté le tennis de Naomi Osaka
Wim Fissette, ancien entraîneur de Naomi Osaka, a évoqué le moment difficile que traverse la star japonaise, de Roland Garros 2021 à aujourd’hui.
Selon Fissette, Naomi aurait traversé une phase difficile après la mort tragique de son idole, Kobe Bryant, une mort qui aurait également influencé ses performances lors des tournois des deux dernières saisons.
Fissette a déclaré : « C’était très difficile. Mais ensuite, je crois que quatre ou cinq jours plus tard, nous l’avons vue en Espagne. Et c’était un moment vraiment difficile.
Parce qu’elle était très émotive et passait une mauvaise passe. Probablement le moment le plus difficile de sa vie. C’était clair. Sur le terrain, elle ne pouvait vraiment pas jouer correctement, parce qu’elle était trop émotive.
C’était un moment important pour vraiment lui parler et ouvrir une conversation sur ce qu’elle ressentait et comment elle faisait face à certaines choses. Et comment certaines choses l’influençaient.
Et donc à partir de là, nous avons eu l’impression d’être une vraie équipe et nous nous sommes tous sentis libres de nous parler très ouvertement. »
