Critique de « Ride Above »: Mélanie Laurent dans un drame équestre français réconfortant


Pas depuis qu’une adolescente, Elizabeth Taylor, a conduit sa monture à la victoire en Velours national a un film sur un enfant et un cheval qui s’est révélé aussi efficace que le drame français de Christian Duguay sur une jeune fille qui ne laisse pas un terrible accident l’empêcher de poursuivre son rêve de devenir jockey. Le film peut parfois sembler prévisible dans ses machinations d’intrigue, mais il exerce néanmoins une solide attraction émotionnelle qui devrait en faire un plaisir pour la foule lors de sa sortie en salles le mois prochain dans son pays natal. Montez au-dessus a récemment reçu sa première aux États-Unis en tant que film phare du Festival international du film de Fort Lauderdale.

L’histoire commence en 2001, lorsque Zoe naît dans une écurie de chevaux de course appartenant à ses parents en même temps qu’un cheval nommé Beautiful Intrigue. Zoe et Beautiful Intrigue grandissent ensemble, avec l’amour inné de l’adolescente (Carmen Kassovitz, fille de l’acteur/réalisateur français Mathieu Kassovitz) pour les chevaux, encouragé par ses parents (Mélanie Laurent, Pio Marmai). Lorsque Beautiful Intrigue donne plus tard naissance à un poulain, Zoe le nomme Tempete et commence à le préparer pour la course, convaincue qu’il est un futur champion.

Montez au-dessus

L’essentiel

Franchit triomphalement la ligne d’arrivée.

Lieu: Festival international du film de Fort Lauderdale
Moulage: Melanie Laurent, Pio Marmai, Carmen Kassovitz, Kacey Mottet-Klein, Carole Bouquet, Danny Huston
Directeur: Christian Duguay
Scénaristes: Christian Duguay, Christophe Donner, Lilou Fogli

1 heure 58 minutes

La tragédie frappe lorsque Zoe est accidentellement écrasée par Beautiful Intrigue lorsque le cheval est effrayé par un orage torrentiel. En conséquence, confinée dans un fauteuil roulant, Zoe devient amèrement déprimée et emménage dans une cabane spécialement aménagée pour compenser son handicap. L’employée autiste des écuries Seb (Kacey Mottet Klein, admirablement subtile), qui a une manière particulière avec les chevaux, tente de la sortir de sa coquille, tout comme un kinésithérapeute (Hugo Becker) nouvellement embauché par ses parents pour travailler avec elle. . Mais Zoe résiste surtout à leurs supplications jusqu’à ce qu’elle découvre qu’elle peut renforcer ses muscles en nageant, ce qui l’encourage à tenter à nouveau de se remettre en selle.

Sous la direction de Seb, Zoe s’entraîne à monter Tempete tard dans la nuit, d’abord à l’insu de ses parents. Ils finissent par devenir sages et, malgré de graves appréhensions, acceptent de la laisser se substituer secrètement au jockey programmé d’un cheval appartenant à un couple riche (Danny Huston, parlant français de manière impressionnante dans une performance bilingue astucieuse, et la vétéran de l’écran français Carole Bouquet) dans un prochaine course à gros enjeux. Se déroulant pendant une tempête de neige aveuglante, la séquence culminante offre le suspense et l’émotion requis à des doses élevées.

Director Duguay (L’art de la guerre, La tâche), à partir d’un scénario qu’il a co-écrit avec Lilou Foglie et Christophe Donner (auteur du roman dont est tiré le film), parvient à toucher savamment la corde sensible sans tomber dans une sentimentalité excessive. Les séquences équestres sont magnifiquement mises en scène et montées, et bien que le film évite heureusement l’anthropomorphisme dans sa description de la relation entre Zoe et son cheval, il convient de conseiller aux parents d’avoir des réponses prêtes lorsque leurs jeunes enfants demandent leurs propres poneys après avoir vu le film.

Montez au-dessus ne se sent jamais trop manipulateur ou hokey, grâce à ses caractérisations complexes, ses dialogues sophistiqués et ses superbes performances de son ensemble. Kassovitz livre un tournant déchirant dans le rôle central sans recourir à des tentatives larmoyantes pour gagner notre sympathie, tandis que Laurent dresse un portrait vivant de la férocité maternelle en tant que mère qui refuse de laisser sa fille démissionner. Marmai est aussi bon que le père aimant, tandis que Mottet-Klein et Becker font des impressions vives dans leurs rôles de soutien.

Crédits complets

Lieu : Festival international du film de Fort Lauderdale
Sociétés de production : Nolita Cinéma, Pathe, TF1 Studio, France 2 Cinéma, Pictanovo
Distributeur : Pathé
Cast: Melanie Laurent, Pio Marmai, Carmen Kassovitz, Kacey Mottet-Klein, Carole Bouquet, Danny Huston
Director: Christian Duguay
Screenwriters: Christian Duguay, Christophe Donner, Lilou Fogli
Producteurs : Maxime Delauney, Romain Rousseau
Directeur de la photographie : Christophe Graillot
Chef décorateur : Frédérique Doublet, Frederi Grandclère
Editors: Maxime Lahaie, Sylvain Lebel
Costume designer: Alice Cambournac


1 heure 58 minutes

!function(f, b, e, v, n, t, s) {
if (f.fbq) return;
n = f.fbq = function() {n.callMethod ? n.callMethod.apply(n, arguments) : n.queue.push(arguments);};
if (!f._fbq) f._fbq = n;
n.push = n;
n.loaded = !0;
n.version = ‘2.0’;
n.queue = [];
t = b.createElement(e);
t.async = !0;
t.src = v;
s = b.getElementsByTagName(e)[0];
s.parentNode.insertBefore(t, s);
}(window, document, ‘script’, ‘https://connect.facebook.net/en_US/fbevents.js’);
fbq(‘init’, ‘352999048212581’);
fbq(‘track’, ‘PageView’);

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*