Le président iranien exige des « garanties » américaines sur l’accord nucléaire


NEW YORK : Président iranien Ibrahim Raïsi a exigé des « garanties » américaines qu’il ne se retirera plus d’un accord nucléaire s’il est relancé avant sa première visite aux Nations Unies.
Alors que les espoirs occidentaux s’estompent quant à la restauration de l’accord historique de 2015 avec les puissances mondiales, le religieux intransigeant a déclaré dans une interview à la télévision américaine qu’il soutiendrait toujours « un bon accord et un accord équitable ».
Mais il a dit: « Cela doit être durable. Il doit y avoir des garanties. »
« Nous ne pouvons pas faire confiance aux Américains à cause du comportement que nous avons déjà vu de leur part. C’est pourquoi s’il n’y a pas de garantie, il n’y a pas de confiance », a-t-il déclaré à l’émission « 60 Minutes » de CBS News.
L’ancien président Barack Obama a négocié l’accord en vertu duquel l’Iran a considérablement réduit ses activités nucléaires en échange de promesses d’allègement des sanctions.
Trois ans plus tard, Donald Atout a retiré et réimposé des sanctions radicales. Le président Joe Biden soutient un retour mais l’appel de l’Iran à des garanties est devenu un point de friction, l’administration démocrate affirmant qu’il est impossible dans le système américain de dire ce que ferait un futur président.
Mais Raisi a déclaré que le retrait de Trump montrait que les promesses américaines étaient « sans signification ».
Les parties à l’accord de 2015 – qui comprenait également la Grande-Bretagne, la Chine, la France, l’Allemagne et la Russie – y voyaient le meilleur moyen d’empêcher la République islamique de construire une bombe nucléaire – un objectif que Téhéran a toujours nié.
Raisi a succédé l’année dernière à Hassan Rohani, un modéré relatif qui a parlé à Obama par téléphone lors d’une visite à New York pour les Nations Unies.
Le chef de la politique étrangère de l’UE, Josep Borrell, a déclaré la semaine dernière à l’AFP que les négociations pour ramener l’Iran dans l’accord étaient dans l’impasse, après que les propositions des parties « convergèrent ».
Début août, un haut responsable de l’Union européenne avait déclaré que des progrès étaient en cours sur les obstacles, y compris des garanties que les États-Unis ne feraient plus échouer un accord.
Trois jours plus tard, Borrell a présenté un texte « final » d’un accord.
Un rapport de l’organisme de surveillance nucléaire de l’ONU au début du mois selon lequel il n’a pas été en mesure de certifier que le programme nucléaire iranien est « exclusivement pacifique » a compliqué les efforts diplomatiques pour relancer l’accord.
L’Iran s’en tient à une demande selon laquelle, pour relancer l’accord de 2015, l’Agence internationale de l’énergie atomique doit conclure une enquête lancée lorsque l’agence a trouvé des traces de matières nucléaires sur trois sites non déclarés.



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