Patrick Mouratoglou explique les forces et les faiblesses du jeu de Matteo Berrettini


Patrick Mouratoglou explique les forces et les faiblesses du jeu de Matteo Berrettini

Le célèbre entraîneur de tennis Patrick Mouratoglou a déclaré que Matteo Berrettini avait la puissance de feu et la confiance en soi nécessaires pour remporter un titre du Grand Chelem.

Il a toutefoi expliqué que le revers de l’Italien était son principal inconvénient. Le numéro 6 mondial Berrettini a prouvé à plusieurs reprises qu’il était capable d’effectuer une course profonde en Grand Chelem.

Berrettini a terminé deuxième à Wimbledon 2021 derrière Novak Djokovic, et a disputé des demi-finales à l’Open d’Australie et de l’US Open. « Matteo Berrettini est un joueur qui croit en lui-même et qui refuse de perdre », a déclaré Mouratoglou dans le dernier épisode de l’Œil de l’entraîneur, selon Tennis Majors.

« En le regardant pendant l’Open d’Australie, j’ai pensé : Waouh, côté tennis, d’une certaine manière, si vous regardez les meilleurs gars, ils ont tous ça (ce que Berrettini a).

Zverev, Medvedev, Tsitsipas, Berrettini ; cet esprit combatif et la croyance en leur capacité à gagner même dans les situations les plus difficiles, cet état d’esprit est au sommet chez eux »

Berrettini rattrape son mauvais revers avec un bon slice

« Dans les grands matchs, contre les meilleurs joueurs, (le revers qui ne fonctionne pas) c’est un gros désavantage », a expliqué Mouratoglou.

« Mais il joue intelligemment… il maîtrise le revers slicé, ce qui est un bon coup quand on a un bon coup droit, car, quand on a un très bon revers slicé qui reste bas, l’adversaire ne peut pas vraiment attaquer, il doit jouer avec plus d’effets »

La campagne de Berrettini à l’Open d’Australie 2022 s’est terminée par une défaite en quatre sets en demi-finale contre Rafael Nadal. Berrettini avait alors refusé de s’arrêter après avoir perdu deux sets, mais il n’a pas pu revenir pour battre Nadal en 5 sets.

Le score finale a été de 6-3, 6-2, 3-6, 6-3. « Je me souviens de l’avoir vu jouer à l’UTS (alors qu’il n’avait pas joué depuis un certain temps), et il semblait qu’il ne savait pas si le revers irait dans le court ou non », a commenté Mouratoglou.

« Mais, n’ayant aucune confiance en cela, sans pouvoir compter sur le revers, il a fini par l’emporter, en battant Stefanos en finale. Il a refusé de perdre, grâce à sa compétitivité. Il a réussi à trouver un moyen de gagner »

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