Au cours de l’une des meilleures saisons de l’ère Open, Rafael Nadal a remporté 11 titres ATP en 12 finales en 2005. Ce jeune homme fantastique a montré tout son potentiel sur la terre battue et le dur, battant presque Federer en finale à Miami et conquérant le Canada, Pékin et Madrid.
Nadal a réalisé un score quasi parfait de 28-2 lors des Masters 1000, soulevant des trophées à Monte-Carlo, Rome, Montréal et Madrid pour s’assurer une place parmi les joueurs les plus remarquables de cette série.
Lors du tournoi Masters 1000 à domicile, à Madrid, Rafa a battu Victor Hanescu, Tommy Robredo et Radek Stepanek pour accéder aux demi-finales, où il a dû travailler dur contre Robby Ginepri.
Le favori du public l’a emporté 7-5, 7-6 en une heure et 41 minutes pour la cinquième finale de Masters 1000 de la saison ! Capable de jouer à un haut niveau dans les Masters 1000 sur surface dure, Ginepri s’est qualifié pour la deuxième fois consécutive pour les demi-finales après Cincinnati, où il a pris un set à Roger Federer.
L’Américain a battu Sébastien Grosjean, Nikolay Davydenko et David Ferrer pour préparer l’affrontement avec Nadal, qui se battait pour le meilleur résultat de sa carrière. Malgré l’effort considérable de Ginepri, l’Espagnol a scellé l’affaire en deux sets serrés, gagnant neuf points de plus que son rival et réalisant trois breaks sur huit occasions pour sortir vainqueur.
Nadal se remet de sa blessure au pied.
Le chemin de la guérison est toujours parsemé de doutes, a déclaré Rafael Nadal. Cependant, la familiarité avec le processus aide. Le joueur de 35 ans a déclaré qu’il savait ce qu’il devait faire pour faire son retour.
Même avec tous les doutes, Nadal a déclaré qu’il était confiant dans ses chances s’il était capable de jouer sans douleur. « Bien sûr, je vais avoir des doutes, mais je connais le processus, je suis passé par là de nombreuses fois.
C’est vrai que chaque que l’on vieillit , cela devient plus difficile, mais je suis très motivé par le processus, par les choses que je dois faire pour essayer d’être de retour. Donc même avec les doutes, je suis confiant que si je suis capable de jouer sans trop de douleur, j’aurai mes chances. »
Nadal a soutenu qu’une absence totale de doute sur soi peut rendre quelqu’un arrogant. L’ancien numéro 1 mondial a déclaré qu’il ne s’est jamais considéré comme « trop bon pour ne pas avoir de doutes »
« Je pense que les doutes sont une bonne chose. Enfin, s’il n’y en a pas trop. Si on n’a pas de doutes dans cette vie, c’est que l’on est trop arrogant, je pense. Parce que, dans cette vie, la plupart des choses ne sont pas claires à 100%, alors il faut avoir des doutes.
On doit se demander quelle est la bonne chose à faire. J’ai été assez humble durant toute ma carrière pour ne pas me considérer comme trop bon pour ne pas avoir de doutes. »
