CRITIQUE – Ce beau documentaire qui va d’Ornans à Shanghaï offre un portrait au long cours du jeune artiste débarquant à paris jusqu’à la star d’aujourd’hui. Émouvant et instructif, à ne pas manquer sur Culturebox, ce mardi 16 novembre sur le canal de France 4 à 21h05.
Quand un peintre parle de peinture, soudain, cette alchimie mystérieuse qui met la réalité dans un plan prend vie. Yan Pei-Ming est homme de peu de mots, mais la fougue qui le traverse et précipite ses phrases dans un tourbillon est extrêmement éloquente. En 2019, son actualité était historique: il célébrait le bicentenaire de la naissance de Gustave Courbet par une exposition en son musée et son atelier d’Ornans (Doubs), inaugurée par le président de la République en personne. Depuis, il a réitéré sa conquête de l’espace muséal par une triple exposition en 2020, une rétrospective inédite plongeant dans sa jeunesse chinoise au Musée Unterlinden de Colmar, un accrochage christique au Palais des papes et une promenade non expurgée dans ses 40 ans de peinture à la Collection Lambert en Avignon.
Jeune Chinois arrivé à Paris en 1980
Yan Pei-Ming, de Ornans à Shanghaï de Michel Quinejure (52 minutes, 2019) est un documentaire porté par l’actualité Courbet. Mais il parle si bien, et de l’homme et de peinture, qu’il garde tout son
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