Forest Whitaker, incarnation inoubliable à l’écran de Charlie Parker et du «Majordome» du film de Lee Daniels, est à Paris pour participer au Forum de Paris sur la Paix et à la célébration du 75e anniversaire de l’UNESCO, dont il est «Envoyé spécial pour la Paix et la Réconciliation». Fondateur il y a dix ans de l’ONG Whitaker Peace and Development initiative, il lance ces jours-ci un projet de développement en Seine-Saint-Denis. Son organisation, qui forme la jeunesse issue de territoires touchés par l’exclusion, la violence voire les conflits armés, aux techniques de médiation et de résolution de conflits, est présente dans huit pays et a déjà touché un 1,5 million de jeunes des banlieues de Los Angeles au Sud Soudan. Lors d’une interview exclusive, le célèbre artiste afro-américain, très engagé dans la bataille contre les discriminations raciales en Amérique, nous confie comment dans son métier d’acteur, comme dans son activité humanitaire, il cherche à toucher le «fondement» et «la