Pénélope Bagieu la culottée de la BD


PORTRAIT – La dessinatrice de Culottées livre sa première autobiographie, «Les Strates», dans laquelle elle raconte les moments fondateurs de sa jeunesse. Un exercice d’autoanalyse d’une sincérité désarmante.

Cela fait presque dix ans que Pénélope Bagieu dessine secrètement des chapitres de sa propre vie avec l’idée de «ne surtout pas en faire un livre». Raté! Les Strates, BD autobiographique, sort ce 10 novembre chez Gallimard. On ne s’en plaindra pas, tant ces morceaux d’enfance et d’adolescence sonnent juste. Des premiers émois amoureux de la dessinatrice à un Erasmus à Londres en passant par des anecdotes familiales et des épisodes douloureux. «Je me suis rendu compte que le dénominateur commun à toutes ces histoires, c’était un événement a priori anodin qui avait été hyperconstitutif de l’adulte que je suis», décrypte l’intéressée.

Ainsi, quand ses camarades de l’École de ski français reçoivent un flocon, la petite Pénélope, peu dégourdie sur la neige, doit se contenter d’une broche ourson. Ses parents lui cachent qu’il s’agit d’un lot de consolation et la félicitent pour cette «récompense spéciale». De quoi lui donner la certitude d’être douée en sport, voire d’être meilleure que les autres.

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