Bruce Springsteen négocie la vente de son catalogue à Sony Music


La vente du catalogue du «boss» pourrait être la plus importante du genre. Ces dernières années, des dizaines d’artistes ont cédé les droits d’exploitations de leurs œuvres, s’assurant un pactole conséquent.

La liste des musiciens ayant récemment vendu les droits d’exploitation de leur musique pourrait s’allonger dans les semaines qui viennent. Cette fois-ci, c’est l’icône du rock américain Bruce Springsteen qui pourrait sauter le pas, comme le révèle Panneau d’affichage .

Selon une source anonyme citée par le magazine, la transaction pourrait se conclure pour un montant estimé entre 330 et 415 millions de dollars. En jeu, les droits de publication de la musique du «Boss», mais aussi ses masters. Véritable nerf de la guerre pour les artistes, les masters sont les copies originales et définitives d’une chanson ou d’un album, qui permettent édition, réédition et remastérisation d’un disque. Beaucoup de musiciens ne les possèdent pas, et sont donc incapables de gérer l’exploitation de leur œuvre à leur guise. Cette situation a par exemple poussé Taylor Swift à réenregistrer l’ensemble de son catalogue, pour être propriétaire de ses chansons.

Une pratique devenue courante

La cession des droits d’exploitation à des tiers s’est banalisée depuis l’an passé. Entre la perte de revenus liée à l’arrêt des concerts durant la crise du Covid-19, et la valorisation de leurs œuvres tutoyant les sommets, beaucoup de musiciens ont vite fait les calculs, et ont décidé de vendre une partie ou l’entièreté de leur catalogue. Neil Young, Shakira, les Beach Boys, Stevie Nicks ou les Red Hot Chili Peppers, tous ont passé des accords avec des sociétés d’investissement ou leur maison de disques pour des dizaines de millions de dollars. La palme revient à Bob Dylan, qui a vendu l’an passé son catalogue pour 300 millions de dollars.

Dans le cas de Bruce Springsteen, ce sont vingt albums studios qui sont concernés, ainsi que dix-sept albums live et compilations. Depuis le début de sa carrière en 1973, le chanteur du New Jersey a vendu plus de 120 millions d’albums dans le monde, dont 65 millions rien qu’aux États-Unis. Chose rare, il n’a connu qu’un seul label au cours de ses cinq décennies de carrière, Columbia Records, filiale de Sony Music. Et c’est justement la major américaine qui serait sur le point d’acquérir le catalogue du «chef».

Panneau d’affichage précise que les discussions durent depuis des mois entre les deux parties, et qu’une augmentation de l’impôt sur les plus-values, prévue par le gouvernement démocrate dans les prochains mois incite les musiciens à vendre rapidement.

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