« Etre jugé par des gens qui n’ont la compétence », Rudi Garcia le déplore


Il avait quitté l’Olympique Lyonnais avec une certaine aigreur, conscient que Juninho avait gagné sa bataille face à lui. Dans la guerre d’ego qui l’a opposé au directeur sportif de l’OL, Rudi Garcia n’a pas fait le poids aux yeux de Jean-Michel Aulas, la gronde populaire n’arrangeant pas son cas.

Six mois après avoir rendu son costume de coach de l’OL, Garcia prend son mal en patience, en attendant l’arrivée d’un futur projet qui saura le séduire. En attendant de retrouver chaussure à son pied, l’ancien coach de l’OM et de Lille a retrouvé les plateaux de Canal Plus, où il officie comme consultant pour la chaîne cryptée.

Mardi soir, en marge de la rencontre du LOSC, Rudi Garcia est revenu sur les difficultés actuelle que peut rencontrer un entraîneur. Et pas seulement sur le terrain mais surtout en dehors. Pour le champion de France 2011, le métier de coach n’est pas reconnu à sa juste valeur, en partie parce qu’il est jugé « par des gens qui n’ont la compétence » pour le faire.

Garcia rêve d’Angleterre

« Ça peut être dur pour la famille, a-t-il déclaré sur Canal. Je ne prends que mon exemple personnel mais, je suis assez blindé. Il suffit de se concentrer sur le travail au quotidien avec ses joueurs, de ne pas lire, de ne pas écouter. C’est quand même un des rares métiers où on est jugé par des gens qui n’ont pas la compétence de vous juger normalement. C’est comme ça, ça fait partie des règles du jeu. Il faut l’accepter mais il y a tellement de bons moments. »

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« Comme Obélix, je suis tombé dans la marmite quand j’étais petit et mon destin était d’être coach. Je suis heureux de faire ce métier mais il devient un peu plus compliqué maintenant. »

« Je suis passé en Italie (à l’AS Rome entre 2013 et 2016, ndlr) et le terme de ‘Mister’ (comme les joueurs appellent les entraîneurs là-bas) est déjà beaucoup plus respectueux sur la fonction, poursuit-il. Entraîner en Angleterre doit être assez appréciable parce que les supporters sont vraiment des supporters de leur club et n’ont pas la haine des autres clubs. Aller au stade avec son pote de l’équipe d’en face bras dessus-bras dessous, c’est comme ça que le football devrait tout le temps être. »

Une façon pour l’entraîneur français de poser sa candidature. Entraîner de nouveau en Italie ou connaitre une première expérience en Premier League ne serait pas pour lui déplaire.

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