DANSE – L’Audit RH de la compagnie a été remis vendredi. Mis en cause, son directeur artistique a quitté la compagnie Lundi pour s’accorder un temps de réflexion.
Montagnes russes au Ballet de Lausanne. Alors qu’il était de retour d’une tournée triomphale au Japon, la réalité attendait le Béjart Ballet Lausanne (BBL). L’audit commandité en juin sur le climat de travail au sein de la compagnie a été livré vendredi.
Après l’audition de 117 personnes, dont 70 collaborateurs actuels du ballet et 47 anciens collaborateurs, il a fustigé divers dysfonctionnements liés notamment au comportement du directeur artistique Gil Roman, 60 ans, en place depuis la mort de Béjart, en 2007. Et noté que celui-ci semblait «relativement peu conscient de certains dérapages émotionnels et d’aspects inadmissibles en matière de relation à autrui, même s’il en reconnaît quelques-uns».
Poser les vraies questions
Lundi, lors d’une réunion réunissant le personnel du ballet et les danseurs, Gil Roman a claqué la porte au bout de cinq minutes: «Je vais vous donner vos dates de vacances, car c’est tout ce qui compte pour vous. Moi j’ai besoin de deux semaines de réflexion.» Depuis, les danseurs sont dans l’inquiétude.
.