Olivier Mantei de Philharmonie de Paris: «un genre plus démocratique»


Olivier Mantei, le nouveau directeur général de la Philharmonie de Paris a beaucoup œuvré au fil de sa carrière pour inscrire le théâtre musical dans le paysage lyrique français.

Le nouveau directeur général de la Philharmonie de Paris, Olivier Mantei, a beaucoup œuvré au fil de ses précédents mandats, à l’Opéra Comique ou aux Bouffes du Nord, pour inscrire le théâtre musical dans le paysage lyrique français.

LE FIGARO. – Quelle est votre définition du théâtre musical?

Olivier MANTEI. – Il est né pendant la Première Guerre mondiale avec L’Histoire du soldat, d’Igor Stravinski, faute de moyens et par défaut. Il est devenu ensuite un genre à part entière après 1945, portant des élans artistiques radicaux en réaction aux idéologies autoritaires. On déstructure, on invente des formes, des langages. L’œuvre de Georges Aperghis en est une illustration heureuse: le compositeur fait musique de tout et brouille les codes de l’opéra.

Quelles en seraient les principales vertus?

Avec sa Tragédie de Carmen, Peter Brook entend gommer tout ce qui est artificiel à l’opéra sans renier le projet lyrique initial. Ce que Judith Chemla, Benjamin Lazar et Florent Hubert ont aussi réussi

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