Encourant six mois en prison, Lucas Hernandez a finalement vu le Tribunal de Madrid revenir sur sa décision, qui aurait pu mettre à mal sa carrière.
Après Benjamin Mendy, il y a bien failli y avoir un autre latéral gauche de l’équipe de France en prison. Coupable de ne pas avoir respecté une mesure d’éloignement dans le cadre d’une affaire de violences conjugales datant de 2017, Lucas Hernandez encourait une peine de six mois de prison par le tribunal numéro 32 de Madrid.
Finalement, le défenseur du Bayern Munich a vu son recours être accepté et ainsi la peine de privation de liberté suspendue.
Une décision juste pour son avocat, Mauricio Gonzalez, qui estime que son client était dans son droit et donc que dire qu’il a évité la prison est un tissu de mensonge.
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« Je suis surpris qu’il soit souligné que Lucas a évité la prison. Le Tribunal supérieur de justice de Madrid a annulé une décision injuste contre mon client qui impliquait son entrée en prison, a déclaré l’avocat dans un entretien à Marca. Nous avons gardé le silence devant tous les commentaires, mais les informations véridiques de la procédure n’ont pas été traitées. »
« La première contre-vérité est que Lucas n’a pas purgé la peine imposée et c’est faux. Il a purgé sa peine de 31 jours au bénéfice de la communauté en collaborant avec une association en 2017. Cette peine n’est pas, à ce jour, inscrite au casier judiciaire. »
S’il ne passera pas par la case prison, Lucas Hernandez va donc pouvoir continuer à évoluer au Bayern Munich et avec les Bleus. Gonzalez avoue d’ailleurs que la sanction, même de six mois, prononcée en première instance aurait pu avoir de lourdes conséquences sur le latéral français.
« Cela aurait dû être fait de toute urgence parce que cela a entraîné la privation de la liberté de mon client. Il aurait pu arriver que Lucas aille en prison et que, six mois plus tard, le Tribunal supérieur de justice de Madrid, comme cela a été le cas, se prononce contre. Ce passage en prison aurait détruit la carrière professionnelle de Lucas, ainsi que sa vie personnelle. Il était donc justifié que les trois magistrats de la section 26 de l’Audiencia Provincial suspendent d’urgence la peine un jour avant l’incarcération prononcée par le juge. »
