Astérix et le griffon, voyage au bout de l’ennui


LA CRITIQUE – Tirée à cinq millions d’exemplaires,  Astérix et le griffon, le 39e aventure des irréductibles Gaulois déçoit. Partis dans les steppes, les héros s’enfoncent dans l’ennui à mesure qu’ils progressent dans le froid et la neige. Un bérézina. Même la potion magique et la tendre ironie de Goscinny et Uderzo sont congelées.

Au-delà des cinq millions d’exemplaires tirés du 39e épisode des aventures d’Astérix (dont deux millions pour la France), on mesure tous les deux ans la formidable puissance de frappe d’un mythe de la bande dessinée né en 1959 grâce à l’étincelle de génie de deux créateurs : René Goscinny et Albert Uderzo (décédé le 24 mars 2020). Cette fois encore, tout a été fait pour que le nouvel album d’Astérix fasse l’événement et se vende comme un produit frais, peu importe son contenu. Osons pourtant jeter un œil critique sur cette nouvelle aventure qui – comme le veut la tradition non écrite des aventures des irréductibles Gaulois – s’élance un album sur deux hors de leur village pour aller explorer le monde.

D’emblée, une hache se plante férocement sur la traditionnelle carte d’Astérix et Obélix ! En 50 avant J.-C., les territoires de l’Est sont appelés par les Romains « Barbaricum ». L’entrée en matière de ce 39e tome, Astérix et le Griffon, donne le ton, qui se veut frissonnant.

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