Au Capitole, Toulouse-Lautrec retrouve le caf’conc’


SPECTACLE – Kader Belarbi crée un ballet en hommage au peintre. L’occasion de cerner son regard singulier sur le mouvement.

Envoyée spéciale à Toulouse.

On l’appelait «Demi-bouteille», «La Théière» ou «Cloche-pied» et il mesurait 1,52 m. Le corps de Lautrec, dévasté par la pycnodysostose (maladie génétique qui arrête le développement des os), celui des femmes et des hommes qu’il peint, déformé par l’ambiance électrique des cabarets où il passe ses nuits, y affirmant son art, voilà un sujet pour un chorégraphe: C’est agaçant de voir la danse classique sempiternellement cantonnée au Lac des cygnes, à Don Quichotte, à Giselle ou à La Belle au bois dormant. Le ballet peut traduire bien d’autres histoires!», dit Kader Belarbi, danseur étoile de la fabuleuse galaxie Noureev, et directeur depuis 2012 du Ballet du Capitole, à Toulouse.

Voilà deux ans qu’il travaille sur ce projet. Son Toulouse-Lautrec aurait dû voir le jour en 2020. Il l’assemblait depuis 2019 avec un trio de stars venues du cinéma: le créateur de costumes Olivier Bériot, fidèle collaborateur de Luc Besson, la scénographe Sylvie Olivé, et le compositeur

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