88 fois l’infini : le tumulte des retrouvailles


Dans la pièce 88 fois l’infini aux Bouffes Parisiens, Niels Arestrup et François Berléand, demi-frères se retrouvent pour un soir.

Tout d’abord, le titre de la pièce, qui demande une petite explication. 88 fois l’infini ? Voici la clé : 52 notes blanches + 36 notes noires font 88 touches de clavier aux combinaisons infinies. Andrew (Niels Arestrup) est un pianiste et un compositeur virtuose. Son demi-frère, Philippe (François Berléand) est artisan- relieur. Leur point commun ? En fait, il y en a trois : primo, ils ont le même père, deuzio, ils sont tous deux plus ou moins anciens alcooliques et tertio, Hélène fut la première femme de Philippe, avant de tomber dans les bras d’Andrew.

Ils ont travaillé dans le même corps, pourrait-on dire. Voilà une belle pâte à modeler pour une pièce. La dramaturge Isabelle Le Nouvel n’a pas raté son affaire, et ses deux comédiens lui donnent, c’est le moins que l’on puisse dire, un éclatant lustre supplémentaire.

Les deux hommes ne se sont pas vus depuis treize ans, jusqu’à ce jour où Philippe débarque, une valise à la main, chez Andrews. Dans ce vieux bagage de leur

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