REPORTAGE – L’histoire entre le peintre et le musée, faite de cannibalisation et de provocation, est contée en terrain neutre, au travers de 450 œuvres et documents.
Envoyé spécial à Lens
Dans la ribambelle des expositions «Picasso et…» initiées avec les musées de France par Laurent Le Bon quand il était patron du Musée Picasso («Picasso et les arts populaires» à Marseille en 2016, «… et les arts premiers» au Quai Branly en 2017, «… et Picabia» en 2018 à Aix, «… et les baigneuses» en 2020 à Lyon…), voici la pièce maîtresse: un parcours détaillant les rapports du maître au Louvre et vice versa. Le sujet est si dense qu’il fallait bien les vastes et clairs volumes de l’antenne du musée à Lens pour le traiter correctement.
À lire aussiLa dation surprise de Maya Picasso
Cela d’autant que le commissaire, Dimitri Salmon, collaborateur scientifique au département des peintures, a écumé en enquêteur ultraméthodique l’énorme masse des archives. «Soit, dit-il, 190 classeurs de correspondance et quelque 2000 coupures de presse, rien qu’au centre d’études du Louvre. Et, bien sûr, il a fallu aussi fouiller aux Archives nationales (fonds des musées nationaux), à Beaubourg et dans les rayonnages de l’Hôtel Salé
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 84% à découvrir.
Cultiver sa liberté, c’est cultiver sa curiosité.
Continuez à lire votre article pour 1€ le premier mois
Déjà abonné ?
Connectez-vous
.