«Le groupe n’était pas condamné»


INTERVIEW – Maître d’œuvre du dictionnaire du rock, animateur de «Very Good Trip», sur France Inter, le journaliste et romancier a traduit le livre Les Beatles : Revenez qui sort jeudi en librairie.

LE FIGARO. – Comment avez-vous abordé ce travail?

Michka ASSAYAS. – Antoine Carro, que j’ai connu chez Laffont, m’a demandé de traduire ce livre. Ça a été intense, j’ai dû le faire en peu de temps. La plus grande difficulté a été de rendre des dialogues. J’ai été aidé par John Harris. Il a fait un vrai boulot de dramaturge, c’est presque une pièce de théâtre à l’arrivée. Ça se passe en trois semaines, il y a une intrigue, des coups de théâtre (le départ de George Harrison). Pour le lecteur qui ne sait pas tout, ça peut se lire comme ça.

Avez-vous appris beaucoup de choses sur le groupe?

Je croyais que John et Paul ne s’entendaient plus, or rien n’est plus faux. Il n’y a pas de froid entre les deux. Et je ne savais pas que George avait été aussi peu coopératif. McCartney n’avait pas l’autorité suffisante pour que ça tienne. Je ne savais pas non plus que Ringo avait proposé de continuer à trois. On dit souvent que l’enregistrement de Revenir avait été calamiteux et celui d’Route de l’Abbaye idyllique.

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