NOUS Y ÉTIONS – À l’applaudimètre, la comédie noire finlandaise sur le polyamour aux airs de thriller et la fresque en pleine guerre froide d’Amazon ont conquis le public. Mais attention, le surnaturel rôde.
De nos envoyées spéciales à Cannes,
Canneséries, quatrième prise. Le rendez-vous azuréen qui accompagne le Mipcom est de retour sur la Croisette depuis vendredi. Le festival, présidé cette année par la vedette de Game of Thrones Nikolaj Coster-Waldau, a retenu en compétition dix feuilletons à l’atmosphère souvent vénéneuse ou inquiète. Voici nos premiers coups de cœur et déceptions. Certaines de ces séries sont toujours visibles sur le site du festival.
Monsieur 8
Un restaurant désert. Ou presque. Une femme attend en vain un homme. Un homme attend en vain une femme. Leur dépit ne sera pas long. Ils dînent ensemble. Le contact passe. Les voilà au lit, faisant montre d’un bel enthousiasme. Au matin, la femme s’éclipse incognito. L’homme lui court après en peignoir, dans la rue, note son numéro d’immatriculation, avec une obsession : la retrouver. Car Juho (Pekka Strang) a eu un coup de foudre. Mais, avec Maria (Krista Kosonen qui renouvelle l’archétype de la femme fatale), il n’est pas au bout de
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