CRITIQUE – Installé en Normandie depuis début 2019, le peintre anglais a mis le confinement à profit. Il a peint les quatre saisons du pays d’Auge. Un cycle révélé au Musée de l’Orangerie.
L’Angleterre a ce don de créer des stars qui ne ressemblent à aucunes autres. Issues de la contre-culture, elles viennent souvent de la musique, des Beatles et des Stones aux punks. Ou de la mode, comme l’inimitable Vivienne Westwood, à la fois révolutionnaire du bon goût et très honorable DBE (Dame Commander of the British Empire). Plus improbable encore, elle crée des stars de l’art quand la France reste sagement en deçà du phénomène. Sans doute est-ce ce mélange particulier de conventions et de fantaisie, de créativité débridée et de sens aigu de la nation qui fait de la grande île un terroir singulier. David Hockney, le peintre vivant le plus cher depuis les 90,3 millions de dollars (77 millions d’euros) adjugés chez Christie’s à New York en novembre 2018, est de cette catégorie enviée.
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Question d’envergure. Costume en tweed à carreaux, cravate rouge, lunettes rondes toujours pop, casquette plate, David Hockney est un peintre «larger than life» à l’image de ses tableaux panoramiques
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