L’ancien international français estime que le 3-4-3 mis en place par Didier Deschamps ne rend pas service aux joueurs positionnés dans les couloirs.
Bousculée en première période face à la première nation mondiale au classement FIFA, l’Equipe de France a su inverser la tendance au retour des vestiaires. Jeudi soir, les Bleus se sont imposés face à la Belgique (3-2) en demi-finale de la Ligue des Nations, au terme d’une rencontre qui restera forcément dans les mémoires.
La célébration de Cristiano Ronaldo enfin expliquée
Pour venir à bout des Diables Rouges, les Bleus se sont appuyés sur un dispositif qui fait débat ces dernières semaines, positionnés dans un 3-4-3 hybride. Champion du monde en 1998, l’ancien international français Bixente Lizarazu s’est dit peu emballé par ce schéma, qui pose notamment des problèmes sur les ailes.
« J’ai trouvé les pistons mal à l’aise »
« Non, je ne suis pas séduit par ce système, mais je ne suis peut-être pas objectif, car je ne l’aimais pas étant joueur. On fait bien de dire piston, car c’est un poste vraiment différent de celui de latéral. Toutes les fois où Didier Deschamps a utilisé ce système, j’ai trouvé les pistons mal à l’aise sauf peut-être Theo Hernandez contre la Finlande. Il a marqué contre la Belgique, mais son match n’a pas été abouti en totalité », a expliqué le consultant pour L’Equipe, qui évoluait lui-même au poste de latéral gauche.
À ne pas rater
Si toutefois Didier Deschamps venait à s’appuyer sur ce schéma sur la durée, Bixente Lizarazu imagine d’autres profils pour parvenir à mieux l’exploiter. « Je voudrais voir ça avec peut-être un Kingsley Coman très offensif côté droit. Et un profil plus défensif à gauche, comme Lucas Hernandez », a ainsi proposé l’ancien international français. Ce dimanche soir (21h00), à Milan, l’Equipe de France devrait à nouveau évoluer avec un onze similaire face à l’Espagne, en finale de la Ligue des Nations.
