Big John, le dinosaure géant mis en vente à Drouot


RÉCIT – Les squelettes s’achètent aussi cher que les œuvres d’art. Un marché où la chasse à l’os explose les prix, laissant KO les institutions. Nouvelle bataille pour un tricératops, le 21 octobre.

C’est à qui vendra le plus cher son dinosaure! Près de vingt ans après la sortie du film de Spielberg, l’effet parc jurassique ne faiblit pas. Dans ce marché de niche relativement nouveau, les squelettes se succèdent, dans une course à la surenchère. Elle fascine les médias et continue d’enflammer le débat – quoi qu’en disent les maisons de vente! – au vu des enchères folles qui laissent les institutions hors de combat. Après les batailles sans merci de collectionneurs voulant à tout prix ces trophées pour décorer leur intérieur, il semblerait que l’on s’achemine vers un retour à la raison. En tout cas vers d’avantage de compromis entre public et privé.

«Conscients des enjeux éthiques de ces pièces pour la science, les nouveaux arrivants sur ce marché ont davantage l’intention de les laisser accessibles aux chercheurs en les mettant en dépôt au musée, ce qui valorise aussi leur acquisition. C’est le cas du squelette de théropode, dinosaure carnivore âgé de 150 millions d’années, aujourd’hui

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