Le chanteur d’opéra défend le 4 octobre à Paris les couleurs de son dernier disque, Bariténor. Un hommage bluffant à ces artistes dont il se dit, à juste titre, l’héritier.
Il a la générosité des grands espaces qui l’ont vu naître, dans ce Missouri de carte postale dont il parle des étoiles dans les yeux. «Je vis à une trentaine de minutes de Rocky Ridge Farm, la maison où habita la vraie Laura Ingalls. La Petite Maison dans la prairie, c’est ma vie!», lance Michael Spyres. Avant de partir d’un grand éclat de rire. Attablé à la terrasse d’un café parisien, près du Théâtre des Champs-Élysées, discourant dans un français impeccable sur «le caractère bipolaire de Berlioz», les mélodies de jeunesse de Debussy ou l’héritage de Jean-Blaise Martin (chanteur du XVIIIe siècle qui donna son nom aux fameux «barytons Martin»), on peine à croire que le fin fond de l’Amérique fut son berceau. «L’Europe, pour moi, était une respiration indispensable, concède ce fils et frère de chanteurs, parti à l’aube de ses 20 ans étudier à Vienne. Aux États-Unis, où Boviata («Bohème»et«Traviata», NDLR) reste la règle partout, trouver ma place aurait été impossible.»
À lire aussiHector Berlioz est mort il y a 150 ans: cinq raisons de ne plus attendre pour découvrir son œuvre révolutionnaire
Celui qui incarnait
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 78% à découvrir.
Cultiver sa liberté, c’est cultiver sa curiosité.
Continuez à lire votre article pour 1€ le premier mois
Déjà abonné ?
Connectez-vous
.