«Bas Jan Ader voulait-il disparaître complètement?»


INTERVIEW – L’auteur publie un roman émouvant sur cet artiste néerlandais, disparu en 1975, lors d’une traversée de l’Atlantique.

En 1975, l’artiste Bas Jan Ader traverse l’Atlantique dans un petit bateau. Une coquille de noix ridicule dans ce vaste océan. Mais l’homme n’a pas peur. Il a lu que se noyer revenait à «tomber de haut, de très haut, sur du duvet». Une phrase qui concentre à elle seule l’œuvre entière du Néerlandais passionné par les précipices. Alors que les vagues deviennent des montagnes, Bas Jan Ader réalise l’ultime chute. Il meurt à l’âge de 33 ans.

Comment est née cette passion de la chute? Qu’est-ce qui a poussé Bas Jan Ader à se jeter du toit de sa maison, d’un arbre ou encore d’un canal avant d’exécuter ce dernier saut dans l’océan? C’est ce qu’a voulu savoir Thomas Giraud. Dans un roman intime et documenté, publié à La Contre Allée, l’auteur éclaire la vie de cet artiste, poète et philosophe.

LE FIGARO. – Vous avez publié nombre d’ouvrages sur des personnes réelles telles qu’Elisée Reclus et Victor Considerant. Pourquoi Bas Jan Ader?

Thomas GIRAUD. – Cela a commencé il y a trois ans. J’ai été particulièrement

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