Dans une interview à The Athletic, Bonucci a avoué que la présence de Cristiano Ronaldo a peut-être forcé certains à en faire moins.
Il y a quelques jours, Ronald Koeman avait pointé du doigt un des problèmes qui touchaient le Barça depuis quelques années : regarder Lionel Messi en pensant que l’Argentin allait régler tous les problèmes du club. Ce problème, la Juventus Turin semble l’avoir connu ces dernières années avec Cristiano Ronaldo, si l’on en croit Leonardo Bonucci.
Invité à revenir sur les trois années du Portugais au sein de la Vieille Dame, le défenseur central italien estime que l’aura de CR7 a eu un effet néfaste sur le collectif turinois. S’il ne vise pas Cristiano Ronaldo comme le principal fautif, Bonucci estime que certains se sont un peu trop reposer sur leurs lauriers.
« Il y avait cette idée qu’un joueur, peut-être le meilleur au monde, pouvait garantir la victoire de la Juventus, explique Bonucci dans un entretien à The Athletic. La présence de Cristiano a eu une grande influence sur nous. Le simple fait de s’entraîner avec lui nous a donné quelque chose de plus, mais inconsciemment, les joueurs ont commencé à penser que sa seule présence suffisait pour gagner des matchs… »
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« Nous avons commencé à faire un peu moins dans le travail quotidien, dans l’humilité, le sacrifice, et l’envie d’être là pour votre coéquipier jour après jour. Au cours des dernières années, je pense que cela s’est remarqué. »
L’individualité au-dessus du collectif, voilà ce qui a amené la Juventus Turin à sa perte avec comme point culminant la perte du titre de champion la saison dernière. Censé être le pion manquant au club italien pour enfin accrocher cette Ligue des Champions, Cristiano Ronaldo aura finalement fait plus de mal qu’autre chose, et ce, bien malgré lui.
« Nous avons terminé quatrièmes de Serie A et remporté la Coupe parce que nous sommes redevenus une équipe, assure Bonucci. Si vous aviez jeté un morceau de bois dans le vestiaire avant ces derniers matchs, il aurait pris feu tant l’électricité le traversait.
« Nous avons manqué quelque chose. Peut-être qu’il était acquis que si nous donnions le ballon à Cristiano, il nous ferait gagner le match. Mais Cristiano avait autant besoin de l’équipe que nous avions besoin de lui. »
