quand Dugain le Balzacien adapte Eugénie Grandet sur le grand écran


LA CRITIQUE – Cette restitution d’un classique de la littérature française est une immense réussite.

Marc Dugain est un homme étonnant. C’est Midas au XXIe siècle. Dans sa première vie, il transformait des sociétés moribondes en entreprises prospères. Quand il a pris la plume, il est devenu, dès son premier roman – La Chambre des officiers, Lattès, 1999 -, un écrivain talentueux. Idem quand il s’est saisi d’une caméra – Une exécution ordinaire, 2010.

Son nouveau film est une adaptation d’Eugénie Grandet, d’Honoré de Balzac, et il va faire des enfants, des professeurs, des parents et des cinéphiles heureux. Comme en leur temps La Princesse de Clèves (1961), Cyrano de Bergerac (1990) ou Le Colonel Chabert (1994), cette restitution d’un classique de la littérature française est une immense réussite. Parce que le réalisateur a su:

– être fidèle à l’esprit tout en se libérant de la lettre balzacienne ;

– respecter la langue sublime de l’époque tout en lui donnant, par le ton et le rythme, une couleur moderne ;

– parler moins d’argent que la plume de l’écrivain s’escrimait à le faire (non sans longueurs),

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