L’Homme de la chambre 301, un voisin indésirable sur Arte


CRITIQUE – Douze ans après le drame, une famille en vacances en Grèce croit reconnaître l’ado qui a tué leur fils. De quoi rouvrir une vertigineuse boîte à secrets dans une belle série sur l’oubli et le pardon. À découvrir à 20h50.

Un polar scandinave oppressant baignant dans la lumière d’été. Une scénariste britannique, actrice reconnue, qui met sa plume au service de héros finlandais. Présenté en 2020 à Canneséries, L’Homme de la chambre 301 que lance Arte est le fruit de ces rencontres inattendues, un thriller psychologique sur l’oubli et le pardon, assez inhabituel dans le registre nordique.

Chaque été, les Kurtti quittent Helsinki et fêtent à la campagne la Saint-Jean dans la villa de Risto, le grand-père patriarche. Mais un jour de juin 2007, son petit-fils de 2 ans, Tommi, est tué par une balle perdue à l’orée de la forêt. L’enquête met en cause Elias. L’ado de 12 ans, mal-aimé, fils d’un fermier qui le rudoie ou, au mieux, l’ignore, avait coutume d’entrer par effraction dans le chalet des Kurtti. Il a été aperçu dans les bois avec la carabine familiale. Douze ans plus tard, les parents de Tommi, Olivia et Seppo, se sont séparés. Les filles du couple sont restées avec leur mère. Seppo (impeccable Jussi Vatanen)

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