honneur à la Russie, ses mécènes et ses artistes


CRITIQUE – A côté des trésors de la collection, 38 oeuvres russes de la Galerie nationale Trétiakov de Moscou racontent l’ébullition d’un monde moderne, avant la Révolution.

Comment raconter l’histoire des frères Morozov en gardant intacte l’émotion qu’avait soulevée la découverte de Sergueï Chtchoukine, de son génie des avant-gardes et de sa vie si tragique, en 2016, à la Fondation Louis Vuitton? Comment faire valoir ces deux frères, Mikhaïl le flamboyant et Ivan le silencieux, en un accrochage qui donne chair à leur passion familiale mais distincte? Comment reprendre le fil de ce grand roman russe en privilégiant l’œil et en s’appuyant sur huit ans de recherches accélérées et d’acquis historiques?

C’est tout l’intérêt d’Anne Baldassari, une nouvelle fois à l’œuvre pour expliquer avec clarté et précision la naissance de l’art moderne en Russie, de ses premiers collectionneurs et mécènes à ses artistes voyageurs que les peintres français et Paris, capitale des arts, exaltent.

«Cette exposition est bien le pendant d’un diptyque. J’ai bâti l’exposition “Morozov” par rapport à celle de “Chtchoukine” que nous découvrions tous. On entrait par la salle des autoportraits

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