«La fiction, c’est la liberté la plus totale»


INTERVIEW – L’auteur a publié un premier roman bouleversant sur la vie de Simone Kahn, la première femme d’André Breton. Elle explique pourquoi elle a choisi de réinventer le destin de cette figure méconnue du surréalisme.

Simone Kahn. Son nom ne dit guère plus grand grand-chose au commun des mortels. Et pourtant, elle fut tout à la fois femme de lettres, galeriste, muse et amie des surréalistes, dont un certain André Breton, son premier mari. La primo romancière Léa Chauvel-Lévy lui redonne vie dans un roman émouvant intitulé Simone (L’observatoire). Elle explique au Figaro comment elle a travaillé sur cette figure historique, se nourrissant de correspondances, de la presse de l’époque et mélangeant la fiction à la réalité.

LE FIGARO. – Comment est né ce roman?

Léa CHAUVEL-LEVY. – Il est né d’une rencontre avec un galeriste qui se nomme Vincent Sator. Au cours d’un déjeuner, je lui ai demandé comment il en était arrivé à exercer ce métier et il m’a naturellement raconté que sa grand-mère était galeriste, qu’elle fut la première femme d’André Breton, la première à exposer Max Ernst, qu’elle collectionna Picasso et Picabia avant tout le monde et qu’elle fut un phare dans la modernité. Etonnamment pourtant, je

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