Un défenseur de Lens pose sa candidature pour les Bleus


Plutôt à son avantage avec Lens depuis deux ans, Jonathan Clauss fait des Bleus un objectif.

A l’Euro 2020, les postes de latéral droit et gauche ont été pointés du doigt par la critique. Trois ans après le formidable parcours à la Coupe du Monde 2018 avec les novices Benjamin Pavard et Lucas Hernandez, la partition européenne a été beaucoup moins réussie. Les deux défenseurs de Bayern Munich n’ont pas été au niveau ou freinés physiquement.

Derrière, Lucas Digne a montré de belles choses mais s’est blessé tandis que Léo Dubois, pourtant dans le groupe des 26 et spécialiste du poste, n’a pas eu les faveurs de Didier Deschamps, Jules Koundé lui étant préféré pour remplacer Pavard.

Depuis l’échec à l’Euro, le problème du latéral droit n’a pas été résolu puisque Pavard est blessé et Léo Dubois, également. Pour le rassemblement de septembre, Deschamps a été obligé d’appeler en urgence Nordi Mukiele, après la blessure du capitaine de l’OL. 

Des maux de tête face à une absence de réelles solutions de haut niveau à ce poste. Ils sont pourtant nombreux à faire le job en club, à l’image de Jonathan Clauss.

Comme le RC Lens la saison dernière, le latéral a été une des bonnes surprises de Ligue 1 et son nom revient depuis quelques temps dans les conversations pour une première sélection avec les Bleus.

« Certains journalistes en parlent, j’ai de belles stats, mais je ne crois pas être légitime pour parler de ça, a expliqué Clauss dans un entretien accordé au site officiel de la Ligue 1 avec le derby contre Lille. Avant, personne n’en parlait. Puis, on m’en parlait de temps en temps. Je ne joue pas pour être appelé en équipe de France, je pense à prendre du plaisir avant tout. »

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« Si un jour, je suis convoqué, ce sera la cerise sur la cerise sur le gâteau ! Vous savez, il y a quelques années, je ne m’imaginais même pas dans un club comme Lens, en Ligue 1, alors… je ne vais pas crier sur tous les toits : ‘Oh Didier, quand est-ce que tu m’appelles ? C’est un scandale si je ne suis pas en équipe de France !’. Je ne me permettrai jamais. »

« En revanche, quand je regarde mes performances et que je vois que les Bleus jouent parfois à 3 derrière, avec des pistons, je me dis que j’ai une chance d’y être, a continué le défenseur des Sang et Or. Je suis obligé de me dire ça, sinon, ça veut dire que je n’ai pas envie, que je ne me fixe pas d’objectifs. »

« C’est un objectif vague, mais un objectif, surtout si ça correspond au système dans lequel j’évolue actuellement. Maintenant, ce n’est pas moi qui fais les listes, ni les journalistes. Mais plus on m’en parle, plus je me dis… pourquoi pas ? »

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