L’entraineur lyonnais Peter Bosz a révélé comment il comptait arrêter Lionel Messi, dimanche lors du PSG – OL.
En clôture de la 6e journée de Ligue 1, l’OL se rend dimanche sur le terrain du PSG. Même s’ils sont sur une bonne dynamique, les Gones ont beaucoup à craindre de ce déplacement. Leur tâche s’annonce d’autant plus difficile qu’ils risquent de confronter au trio Messi, Neymar et Mbappé.
En conférence de presse d’avant-match, Peter Bosz, le coach rhodanien, a été interrogé sur le potentiel offensif des Franciliens. « Je me concentre sur mon équipe, sur notre jeu, a-t-il répondu. Il y a quelques joueurs qu’on connait bien sûr. Ce n’est pas un test, c’est un match de plus, un match important pour nous, un match très sérieux que l’on veut gagner. On a notre propre idée pour affronter le PSG mais on n’a pas les mêmes joueurs que Bruges ».
« Il n’y a qu’en équipe qu’on peut jouer face à Messi »
Même s’il s’attèle surtout à bien préparer son équipe, le technicien hollandais a tout de même reconnu qu’il faudra faire très attention à Lionel Messi. « Je pense que pour le contrer il faut le faire de manière collective, a-t-il avoué. J’ai regardé beaucoup de matchs de Messi par le passé. Je suis resté à la maison pour le voir jouer et c’était un plaisir. Demain ça sera un plaisir de l’affronter et ça me fera encore plus plaisir si on gagne. C’est un joueur qui a des qualités extraordinaires. Il n’y a qu’en équipe que l’on peut jouer face à lui. Il faut le respecter comme tous les joueurs ».
À ne pas rater
Bosz a ensuite enchéri en assurant que son équipe est prête pour ce genre de choc car elle commence à bien assimiler ses principes : « L’équipe va de mieux en mieux. Je suis là depuis un peu plus de deux mois, c’est peu. J’ai changé certaines choses mais il faut du temps, c’est normal. Je sens la volonté des joueurs qui veulent s’adapter à la façon de jouer que je propose, c’est le plus important. Après il faut travailler et encore travailler ».
Enfin, l’ancien coach de Leverkusen a conclu en insistant sur la nécessité de réussir une bonne entame de match : « Si on fait les même fautes en début de match face à Paris que contre les Rangers ça n’ira pas. Il ne faut pas faire ce genre de fautes. Si on perd moitié moins de ballon en fin de saison par rapport à maintenant c’est qu’on aura beaucoup progressé. Lors du match à Glasgow il y a avait une ambiance extraordinaire. Je pense que ça faisait plus de deux ans que je n’avais pas vu un stade plein comme ça. Ça explique peut-être la mauvaise entame. »
