«Le grand écran fait partie du langage cinématographique»


ENTRETIEN – Fasciné par Dune, le livre de Frank Herbert, le réalisateur canadien livre un film qui prouve que la science-fiction peut être spectaculaire. Rencontre avec un cinéaste inspiré.

En deux films, Contact privilégié (2016) et Coureur de lames 2049 (2017), Denis Villeneuve a prouvé que la science-fiction n’était pas un astre mort. Aujourd’hui, le quinquagénaire canadien sort le premier volet de Dune, d’après le best-seller de Frank Herbert. Rencontre avec un réalisateur qui a toujours la foi en un cinéma spectaculaire et intelligent.

LE FIGARO. – Vous êtes fan du roman de Frank Herbert depuis l’adolescence…

Denis VILLENEUVE. – Le roman m’a captivé, sans doute par les thèmes qu’il aborde, mais cette fascination reste mystérieuse. Il a façonné une partie de mon identité à cette époque. Je me reconnaissais en Paul Atréides, ce personnage qui essaie de se départir de son héritage familial, politique, religieux et même génétique. Il cherche un espace de liberté et finit par s’épanouir au contact d’autres cultures. J’ai lu Isaac Asimov, Philip K. Dick, Arthur C. Clarke mais j’étais assez maniaque de Herbert. La science-fiction est aussi venue à moi par le magazine de bande dessinée

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 90% à découvrir.

Cultiver sa liberté, c’est cultiver sa curiosité.

Continuez à lire votre article pour 1€ le premier mois

Déjà abonné ?
Connectez-vous

.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*