«J’ai voulu écrire un livre sur la transmission de la violence»


INTERVIEW – L’auteur vient de remporter le prix du roman Fnac pour son formidable roman Le Fils de l’homme, publié chez Gallimard.

«Il faut accepter ce prix humblement et savourer son plaisir.» Jean-Baptiste Del Amo vient de remporter le prix du roman Fnac pour son livre Le Fils de l’homme, paru chez Gallimard. Il revient pour Le Figaro sur ce livre à la portée symbolique et mytholique qui interroge avec acuité la question de la transmission de la violence de père en fils.

LE FIGARO. – Que représente ce prix pour vous?

Jean-Baptiste DU MAÎTRE. – Cela me fait très plaisir. Je sais qu’un prix, c’est l’assurance d’avoir plus de lecteurs. Je publie relativement peu, un livre environ tous les 4-5 ans. Je suis assez cyclothymique dans mon travail. J’ai des périodes de doutes, de pannes sèches… Quand je commence un livre, je me rends compte que je le portais depuis longtemps. Chaque livre découle du précédent et vient soit explorer un aspect que j’ai laissé dans l’ombre soit prolonger une réflexion en la déclinant. La plupart du temps, l’écriture n’est pas un processus conscient. C’est comme une sédimentation. Je laisse le

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 87% à découvrir.

Cultiver sa liberté, c’est cultiver sa curiosité.

Continuez à lire votre article pour 1€ le premier mois

Déjà abonné ?
Connectez-vous

.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*