Trois premières images font sortir de l’ombre Resident Evil: Welcome to Racoon City


Le reboot attendu cet automne devrait prend ses distances avec les films signés par Paul W. S. Anderson et s’inspirer davantage des premiers jeux de la licence.

Gorgées de ténèbres, les premières images donnent le ton. Sony Pictures a présenté lundi les premières images de Resident Evil : Bienvenue à Racoon City, le nouveau film d’horreur de la licence Resident Evil attendu cet automne et inspiré de la série de jeux vidéo japonais du même nom. De quoi avoir un aperçu des têtes d’affiche, de quelques costumes, de brins de décors ; bref de la plastique très générale de ce redémarrer présenté par ses créateurs comme un retour cinématographie aux sources horrifiques de Resident Evil.

Libre adaptation des premiers jeux glauques et cultes de la série développée par Capcom à la fin des années 1990, le nouveau film Resident Evil de Sony doit raconter les débuts d’une pandémie de zombie d’une extrême gravité, dans la ville fictive de Racoon City, à la suite d’expériences néfastes menées par l’ambivalente compagnie pharmaceutique Umbrella. Un scénario qui – hasard du calendrier – ne manque pas de tomber très à propos, en pleine pandémie mondiale de Covid-19 et de théories complotistes les plus diverses.

Têtes d’affiche de ce Resident Evil : Bienvenue à Racoon City et héros de Resident Evil 2 (1998), le flic Leon S. Kennedy (Avan Jogia) et Claire Redfield (Kaya Scodelario) apparaissent l’un à côté de l’autre dans l’une des premières images présentées du film. Sur leur garde, armes aux poings dans un couloir dépouillé, les deux personnages apparaissent dans le même costume que celui qu’ils portent en jeu, dans une volonté manifeste de coller au plus près aux souvenirs des fans. Le duo évoquera peut-être aussi quelque chose aux joueurs plus contemporains, Capcom ayant sorti en fanfare un remake moderne du titre en 2019.

Inspiré des deux premiers jeux de la série de Capcom, Resident Evil : Bienvenue à Racoon City se veut un retour aux sources horrifiques de la licence. Photos Sony

Une autre des images dévoilées par Sony présente des visages du film, dont le nom devrait également parler aux mordus de la série jeux de zombie, puisqu’on y aperçoit les silhouettes d’Albert Wesker (Tom Hopper), Richard Aiken (Chad Rook), Jill Valentine (Hannah John-Kamen) et Chris Redfield (Robbie Amell). Autant de protagonistes rencontrés dans les différents titres de la saga vidéoludiques. Toute cette troupe se tient dans l’intérieur joliment apprêté d’un manoir à l’atmosphère oppressante, inspiré de celui à l’intérieur duquel se déroule toute l’intrigue du premier jeu Resident Evil.

La résurrection des frissons

Comme l’a expliqué lundi à IGN le réalisateur et scénariste du film Johannes Roberts (47 mètres plus bas), beaucoup de soin a été apporté au cours de la production de Bienvenue à Racoon City pour adapter avec fidélité la matière vidéoludique d’origine. «Nous avons travaillé en étroite collaboration avec Capcom, a souligné le réalisateur. Chaque personnage, chaque créature vient du jeu et, à ce titre, j’ai cherché à rester aussi fidèle que possible. Je voulais créer une véritable sensation d’immersion pour les fans». Aussi attendu que redouté des inconditionnels de la saga, ce prochain Resident Evil est un nouveau départ pour la licence qui a déjà été portée à l’écran à six reprises, entre 2002 à 2016, avec un résultat inégal.

Les premiers jeux Resident Evil étaient reconnus pour leurs qualités d’épouvante, un trait qui s’était effilé au cours des nombreuses adaptations de la licence au cinéma. Ici, Marina Mazepa dans le rôle de Lisa Trevor, une jeune fille qui a servi de cobaye à des expériences biologiques. Photos Sony

Réalisés en majorité par Paul W. S. Anderson et portés à l’écran par Mila Jovovich, les volets précédents s’étaient éloignés des sources horrifiques des premiers jeux pour devenir, au fil des années, des fresques d’action ployant sous des avalanches de morts-vivants numériques et des tonnes d’armes lourdes. Cinq ans après la sortie du dernier chapitre des aventures imaginées par Paul W. S. Anderson, Resident Evil : Bienvenue à Racoon City devrait ainsi remettre à zéro les compteurs du versant cinématographique de la licence, promet le réalisateur du nouveau film.

«Je voulais revenir à l’horreur originale, a précisé Johannes Roberts à IGN. Je souhaitais provoquer des frayeurs et travailler une atmosphère plutôt que de miser sur de l’action pure et dure. Je crois que c’est aussi ce que ressentent les fans du jeu.» À en croire les critiques ingrates des derniers films Resident Evil, les joueurs et spectateurs semblent avoir fini par prendre eux-mêmes en horreur le pendant cinématographique de ces jeux d’épouvante reconnus. L’hypothétique retour en grâce, et sur grand écran, de l’épidémie zombie de Racoon City est attendu en salle à partir du 24 novembre. À moins, bien entendu, que la pandémie bien réelle du coronavirus ne vienne en repousser la sortie.

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